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1 PR 75

Le Général De Gaulle était un fervent amateur de véhicules à moteur. Dès les années 1930, il fut le premier à développer des théories militaires visant à montrer la puissance d'un armement blindé et motorisé alliant le feu et le mouvement.
Devenu chef de l'état quelques années plus tard, De Gaulle ne négligea aucun Salon de l'Auto. Il appréciait tout particulièrement la marque Citroën, à commencer par les tractions 11 et 15CV dans les années 40-50. Quand la relève de celles-ci fut prise par la DS, il l'adopta immédiatement et fut (malgré lui peut-être), un des plus formidables vecteurs publicitaires de la voiture du Quai de Javel. Les cortèges de DS noires véhiculant chefs d'états en visite, ministres ou personnalités de toutes sortes sont restés gravés dans la mémoire, et sont omniprésents sur les photos ou reportages de l'époque.
Le fameux attentat du Petit-Clamart en 1962 ne fit que consolider l'estime qu'il avait déjà pour cette voiture, et le dénouement heureux de cette rocambolesque fusillade ajouta une pierre de plus au mythe de la DS.
L'assassinat filmé de Kennedy passé et repassé en boucle où l'on voit le jeune président américain se faire tuer à bord de sa grande Lincoln à lui aussi marqué les esprits. Dans les années 60, il est donc de bon ton pour un chef d'état de défiler dans une imposante limousine, de couleur sombre de préférence.
il fut alors décidé en 1968 de doter l'Elysée d'une voiture reflètant bien la prospérité de la France. Bien entendu, il était inconcevable pour un chef d'état Français de ne pas rouler dans une voiture française. La DS étant la plus grosse berline de l'époque, elle servie de base au projet.
Si le style de la voiture vient tout droit du bureau d'étude Citroën, la réalisation en est confié aux Etablissements Henri Chapron, déja fortement associé à la marque pour ses coupés/cabriolets et voiture "Prestige". Le résultat est de l'avis de tous très moyen, la voiture est mal proportionnée avec, notamment, un pavillon trop haut. Les couleurs (gris alyzé, toit gris argenté, intérieur cuir fauve) seront choisies par madame la président. Un simple moteur de DS 21 au refroidissement modifié suffira à mouvoir l'engin. Les 130km/h en vitesse de pointe étaient largement suffisant pour l'usage qui devait en être fait.
L'Elysée pris possession de cette voiture en Novembre 1968, le Général l'inaugura en cortège officiel en Février 1969. Après l'echec du référendum d'Avril, le Général quitte la présidence en Mai de la même année, sans avoir beaucoup utilisé son véhicule. Pompidou qui le succède utilisera quelques temps cette voiture, bientôt remplacée en 1972 par 2 très beaux et résolument plus modernes et fonctionnels cabriolets 4 places SM Opéra.
Cette super-DS fut rachetée par un collectionneur privé qui gardera jalousement ce joyau. Elle fut invisible pendant plus de 20 ans et il fallut attendre son décès pour que ses descendants acceptent de l'exposer de nouveau, pour Rétromobile 2007.

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1-PR-75, une immatriculation à jamais associée à la voiture présidentielle commandée sous le Général De Gaulle. Une belle cocarde bleue-blanc-rouge de forme ovoïde surmonte un écusson Citroën. On retrouve une cocarde identique sur le cabriolet SM présidentiel. Majestueuse ? cela dépendra des goûts. Imposante, très certainement avec ses mensurations hors norme: 6,53m de long, 2m13 de large, 1m60 de haut et 2T660 sur la balance !
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De 3/4 arrière, la silhouette paraît plus fine, plus élancée. Chapron n'a pas lésiné lorsqu'il a gréffé un coffre gigantesque donnant ainsi un porte-à-faux de plus de 1 mètre ! Bien malin celui qui pourrait reconnaître de dos une DS dans cette voiture dont l'arrière semble "taillé à la serpe".
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La séparation chauffeur possède un galbe impressionant. La glace était malheureusement fixe, ce qui a fort déplu au général, puisqu'il ne pouvait parler directement à son chauffeur ... A l'arrière, deux passagers de prestige sur une splendide banquette en cuir clair, ainsi qu'un interprête assis sur un strapontin pouvaient dialoguer dans le confort le plus absolu, et dans un espace aux dimensions peu fréquentes.
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Ici, le pavillon galbé originel de la DS fait place à un toit carré plus conventionnel mais qui donne de l'aisance aux personnes de grande taille. La finition est irréprochable, en témoigne les fines boiseries entourant le bord de la glace arrière. 1968, Bertoni vient d'oeuvrer sur le renouvellement des optiques avant. Chapron reprend l'idée en l'adaptant. Le plastique est remplacé par du métal brillant pour le support intérieur des doubles optiques.
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